Avec Clic Solaire, estimez la rentabilité d’un chauffe-eau solaire en ligne
par 06.03.09
|Le chauffe-eau solaire est un équipement écologique et rentable. L’affaire est entendue. Là où les choses se compliquent, c’est lorsqu’on souhaite estimer l’intérêt d’une installation pour sa propre maison. Devis, visites de professionnels, démarches auprès des collectivités pour bénéficier de subventions… La route du soleil est souvent semée d’embûches. Pour simplifier la vie des éco-propriétaires, Clic Solaire propose depuis novembre un concept payant qui permet de calculer en ligne le coût d’installation d’un chauffe-eau solaire et les économies réalisées.
Simple comme un clic
Il y a environ un an, Benjamin Le Jan, directeur associé de la web-agency Cawita se mettait en quête d’une solution solaire pour sa maison. Sans le savoir, il posait la première pierre du projet Clic Solaire. « J’avais envie de passer au solaire comme plusieurs amis l’avaient fait autour de moi dans les Alpes-Maritimes. Je me suis vite rendu compte que pour avoir une simple estimation, il fallait faire venir plusieurs installateurs et dépenser beaucoup d’énergie en démarches pour au final des propositions de tarifs très différentes. »
Quelques mois et beaucoup d’efforts plus tard, le jeune entrepreneur de 27 ans lance Clic Solaire. Règle du jeu : proposer une étude personnalisée de rentabilité en seulement 6 étapes. Un défi que le site relève grâce à une interface ludique et une très bonne ergonomie. « L’internaute commence par se géolocaliser via le système Google Map, puis il définit l’orientation de ses futurs capteurs thermiques. Il indique enfin les caractéristiques de sa maison, son type de chauffage et le nombre d’habitants sous son toit,» explique Benjamin Le Jan.
Fort de ces données, Clic Solaire propose à l’internaute une étude personnalisée qui l’informe sur les coûts à prévoir pour son installation, sur les subventions existantes et surtout, sur la future performance énergétique de son système. Cette dernière estimation s’appuie sur la technologie de la société SunTime, capable de calculer en ligne l’ensoleillement précis d’un lieu au moyen du géopositionnement. Cerise sur le panneau, Clic Solaire calcule enfin la durée nécessaire au particulier pour rentabiliser sa future installation.
Un service complet et donc payant
Un sens du détail qui a un prix. Chaque étude est facturée 4,90 euros au visiteur qui doit passer à la caisse avant de pouvoir consulter ses résultats en ligne et au format PDF. Cher ? Pas pour Benjamin Le Jan qui met en avant les 1500 demandes déjà reçues depuis l’ouverture de Clic Solaire. Un tarif que l’entrepreneur justifie aussi par la richesse de la base de données maison qui recense l’ensemble des aides et subventions proposées par les pouvoirs publics.
Au risque de faire parfois preuve d’imprécisions. Lors de notre test sur une maison à Mâcon (71), Clic Solaire nous a ainsi proposé une subvention de la ville de Châlon-sur-Saône, tout en nous indiquant l’adresse du conseil « général » de Bourgogne. Un bug de jeunesse qui depuis a été corrigé par l’équipe du site. Réactif, le trio d’administration l’est aussi quand il s’agit de faire évoluer son concept. Il pense ainsi bientôt permettre à ses clients et aux professionnels de rentrer directement en contact via sa plate-forme. Une première étape avant peut-être d’adapter son concept aux solutions photovoltaïques. Voilà la concurrence prévenue, Clic Solaire espère bien se faire une place au soleil.
En savoir plus : La fiche Cawita - Clic Solaire sur GreenVivo.com
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irisyak | 7.03.09 à 10.11
Juste pour dire que le chauffe-eau solaire fonctionne pour trois personnes ou plus. Deux personnes très économes qui ont un chauffe-eau de 50 litres très isolé consommeront moins qu’avec un chauffe_eau solaire qui demade 200 voire 300 litres. Les seules pertes d’un tel chauffe-eau représentent la consommation de notre chauffe-eau de 50 litres.
Il faudrait tout simplement un petit chauffe-eau thermodynamique de 50 litres captant la chaleur de l’air extrait. Un tel appareil n’existe toujours pas et pourtant les “foyers” de 1 et 2 personnes sont le plus nombreux en France.